Comment ça marche ?

Les réseaux d’Échanges Réciproques de Savoirs sont des lieux où l’on transmet ses savoirs et où l’on en apprend de nouveaux en échange individuel ou en échange collectif.

Deux principes de base :

  • Tout le monde possède des savoirs et aucun savoir n’est supérieur à un autre,
  • Chacun est offreur d’un savoir et demandeur d’un autre savoir.

Les échanges d’individu à individu

Lorsque l’offre de l’un correspond à la demande de l’autre, les deux personnes se mettent en relation.

  • La construction de l’échange part toujours de la demande exprimée, mais l’offreur, ayant des connaissances pour le savoir en question, proposera un parcours d’apprentissage adéquat. Par exemple, en matière d’utilisation d’un traitement de texte, ou d’une messagerie, le demandeur peut n’avoir pas une idée précise de ce qui existe. L’offreur pourra lui expliquer ce qu’il peut apprendre.
  • Le demandeur exprimera ou tentera d’expliquer comment il apprend : par l’exemple ? en pratiquant ? en étudiant d’abord la théorie ? etc.
  • Offreur et demandeur choisiront le lieu, les dates, les horaires qui leur conviennent le mieux.

Lire « le guide pour un échange de savoir réussi »

Les échanges d’un offreur à plusieurs demandeurs

Pour certains savoirs, il est préférable de faire des échanges d’un offreur à plusieurs demandeurs (cuisine, présentation d’un pays, jeux de société, etc.)

  • C’est l’offreur qui fait une proposition de contenu, de date et horaire et de lieu.
  • L’offreur peut proposer une liste de matériel à apporter.
  • Les demandeurs s’inscrivent.
  • L’échange a lieu.
  • Si l’échange demande plusieurs rencontres, il est indispensable d’ajuster l’offre en fonction des participants.

Les co-constructions de savoirs

Dans certains domaines, les savoirs sont multiples. Chacun apporte sa contribution à l’échange de savoirs, offrant ainsi des connaissances nouvelles aux autres Dans le cas d’une co-construction de savoirs, chacun est tour à tour offreur et demandeur

Les créations collectives

Ce peut être des expositions lors des « Savoirs en fête », des œuvres d’art (par exemple tricot urbain), des œuvres éphémères (mandala), une co-construction de savoirs visible (jardin partagé)
Ces créations collectives sont importantes pour

  • la cohésion du réseau (les membres s’impliquant dans la création collective apprennent à se connaître et à s’apprécier)
  • la visibilité du réseau (le public est invité lors de manifestations festives)