Ils ont dit

Ils ont dit…

Jacques Guyard, André de Peretti, Edgar Morin, Patrick Viveret, …

Jacques Guyard Député Maire d’Evry (1983-2002/2001) – Actes du colloque de 1987

 « … à l’heure actuelle, l’une des recherches en pédagogie qui devrait être la recherche fondamentale, c’est d’établir et de faire pratiquer par nos élèves, dès leur entrée à l’école et à quelque âge que ce soit, des responsabilités d’entraide mutuelle, de coopération [….]. « J’apprends pour moi et pour les autres, par moi et par les autres. » »

André de Péretti Chercheur en Pédagogie – Actes du colloque de 1991

 « [….] tout peut commencer à changer lorsque le message d’une telle expérience se transmet et se diaspore partout où se pose le problème de l’éducation. Et alors, de nouvelles expériences peuvent s’effectuer, communiquer entre elles, constituer un réseau de réseaux, des réseaux de réseaux, et ce qui était déviance marginale devient tendance minoritaire mais active jusqu’à, peut-être, devenir la tendance principale, ce que je souhaite. »

Edgar Morin Sociologue – Préface de l’« Ecole éclatée », 1981

« Les Réseaux d’échanges réciproques de savoirs sont tout à la fois un mouvement social qui recrée des rapports sociaux et un mouvement de recherche intérieure qui redonne aux individus qui en sont membres une dignité à leurs propres yeux ».

Patrick Viveret Philosophe – Préface de « Echanger les Savoirs », 1992

« L’enjeu des Réseaux n’est ni uniquement pédagogique, ni exclusivement économique ou social ; il ne s’agit pas seulement de rénover l’école et l’enseignement, d’améliorer les relations entre les personnes ou d’éviter la déperdition des savoirs en favorisant leur mutualisation… il s’agit de « l’humain » et du pari […] de la promotion de l’humain dans chaque homme »

Philippe Meirieu Préface de « Les savoirs, la réciprocité et le citoyen », 1998

Les Réseaux d’Echanges Réciproques de Savoirs « … posent « l’échange réciproque » comme désormais essentiel à la qualification d’un savoir, pour que celui-ci soit défini véritablement comme humain » […] dans ces Réseaux, « la légitime intention d’instruire » autrui est possible pour tous.

Daniel Hameline, Professeur honoraire en Sciences de l’Education « Réciprocité et Réseaux en formation », 2000 – N° 144, Revue Education Permanente

 « Ainsi, les réseaux d’échanges réciproques de savoirs annoncent cet homme égalitaire, qui se moque des centres, pense en Réseau et agit en proximité. Ils promeuvent du même coup, cette culture nouvelle, cette démocratie enfin possible, bref, ce monde qui vient. »

Michel Serres, philosophe « Des savoirs en abondance », 1999

Dans les réseaux d’échanges réciproques de savoirs : « […] une mise en oeuvre, particulièrement accordée à notre temps, du principe de générosité énoncé par Coménius, il y a trois siècles, dans sa Grande didactique : « Tous les savoirs pour tous les hommes et avec tous les moyens compatibles avec la dignité humaine. » »

« Bref, les enseignants comprendront que les « réseaux » ne sont pas, pour l’École, un gadget supplémentaire ou une méthode parmi d’autres, mais un précieux levier pour lui permettre d’être fidèle aux principes qui l’instituent : l’éducabilité de tous plutôt que l’élimination du « maillon faible », l’exigence de précision, de rigueur et de vérité plutôt que les rapports de force ou de séduction, la solidarité dans l’apprentissage plutôt que l’arrivisme individualiste. »

Philippe Meirieu Préface de « Echanger des savoirs à l’école », 2004

« …Chaque individu a quelque chose à transmettre à l’autre : un métier, une philosophie, une passion… Le savoir cesse d’être une source de différenciation sociale mais circule des uns aux autres… »